En effet, c’est en janvier que la France passera la main de la présidence de l’Union Européenne ce qui ramera l’attention sur la situation politique intérieure. Par ailleurs, le Congrès de l’UMP aura lieu dans les mêmes eaux et, on le sait Nicolas Sarkozy veut débarquer Devedjian du secrétariat général au prétexte qu’il a du mal à faire tourner la machine, notamment face à un Jean François Coppé qui s’appuie avec efficacité sur le groupe à l’assemblée nationale, qu’il préside, pour occuper le terrain. Dans le même temps Sarkozy veut faire un peu de ménage dans un gouvernement où la cacaphonie est de mise et l’art de la boulette aussi. C’est donc en s’appuyant sur ses sept super ministres que le Président de la République va jeter les bases de l’ossature de son prochain conseil des ministres. Mais ce sera aussi le temps des récompenses. Et Michel Mercier attend la sienne eu-égard aux bons et loyaux services qu’il a rendu en sa qualité de président du groupe centriste au Sénat au moment du vote de la réforme constitutionnelle. Et, là encore l’opportunité est au rendez-vous puisque la loi qui autorise un sénateur devenu ministre à redevenir sénateur au terme de son passage au gouvernement rentrera en vigueur également autour du vingt janvier. Les voilà donc les éléments concordants. Michel Mercier le sait et force le destin en donnant de sérieux gages à Nicolas Sarkozy. Sur la réforme des collectivités tout d’abord…