Pourquoi se mentir ?
Barack Obama est somme toute, une sorte de Bill Clinton, aussi transparent que l’original, aussi dépourvu d’imagination, aussi creux… Tout le monde en Occident le donne archi favori car la sympathie qu’on éprouve à son endroit n’est pas seulement due à son physique de jeune premier mais surtout au fait qu’il appartienne à une minorité ethnique de son Pays…
Personnellement et comme beaucoup d’entre vous, j’éprouve évidemment infiniment plus de sympathie envers le leader démocrate mais il faut bien avouer qu’il ne s’agit là, que de l’adhésion à une image et nullement une conversion à son programme. Je pense néanmoins qu’il sera défait.
Depuis 1980 , date de l’élection de Ronald Reagan sur laquelle nous reviendrons, les démocrates n’ont gouverné que 8 ans sur 28, et encore par un Bill Clinton largement surestimé sur le plan intérieur, qui a, rappelons le, considérablement libéralisé les marchés financiers, ce qui nous a amené à la catastrophe actuelle ; autant dire que les différences entre le Parti de l’âne et celui de l’éléphant sont infimes en comparaison de l’échiquier politique français.
Une grande majorité de l’univers médiatique américain a pris fait et cause pour Barack Obama et tout semble aller vers une victoire sans encombre du leader démocrate… Et pourtant, il est des intérêts puissants pour faire capoter cette hypothèse… On peut en distinguer au moins 3 : :
- le racisme ambiant de l’Amérique profonde
- les Républicains aux manettes de l’État
- et surtout l’attitude de certains pays musulmans ou de factions, qui, à l'occasion de violents troubles ou d'attentats peuvent faire basculer les résultats.
Il ne faut jamais assez se méfier des soit disant nouveautés. Autrefois, la venue au pouvoir de Golda Meir en Israël, faisait dire à certains exégètes que les femmes allaient modifier les habitudes politiques et diplomatiques des États, il n’en n’a rien été, puis sont venues, entre autres, la sinistre Margaret Thatcher et la corrompue Benazir Bhutto. En réalité, contrairement à ce que versifiait Jean Ferrat dans sa chanson, les femmes, dont il prétendait qu ‘elles étaient l’avenir de l’homme, ne se sont pas davantage montrées humaines dans la conduite de leurs Pays.
N’en attendons pas plus de Barack Obama, dont chacun souhaite évidemment la victoire mais sur lequel, on n'a strictement aucune illusion à avoir.
Barack ou John ? Qu'importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse illusoire de la nouveauté car l'un comme l'autre, seront de toutes façons, mis sous tutelle des lobbies, des intérêts militaro industriels, des puissances privées, des pétroliers qui ne renonceront jamais. Ces dirigeants étant formatés pour se mettre au service d'une idéologie économique et d'un nationalisme impérial, l'Europe et les pays du monde n'ont rien à attendre de ce non-évènement que sera l'élection présidentielle américaine du 4 novembre prochain.
Sur ce constat de désespoir, good luck, les amis !
cui cui, la buse désabusée