Où est le problème de nous offrir tout le temps des épisodes comme le précédent ? Des fois je me pose la question devant Pushing Daisies. Parce qu'il y a vraiment deux types d'épisodes auxquels la série nous habitue : le traditionnel, comme celui-là et le spécial comme le 108 ou le précédent. Et évidemment quand on passe à côté de l'épisode précédent, c'est dur de faire aussi bon.
Je ne me suis pas ennuyé mais je me demande toujours ce qui empêche les scénaristes d'exploiter pleinement leur potentiel parce qu'il y en a. Ca reste encore un épisode correct mais loin du niveau jouissif.
Deux guests de luxe dans cet épisode : David Arquette et Dana Davis. Oui le même Arquette qui faisait office de producteur et réalisateur dans des épisodes de Dirt. J'aime bien quand les acteurs changent complètement de registre parce qu'on ne peut pas dire que Dirt et Pushing Daisies jouent dans le même ton. Et Dana Davis, l'ultime guest qu'on voit un peu partout. Joli clin d'oeil à The Nine où elle jouait aux côtés de Chi McBride (qui joue Emerson dans PD) en tant que sa fille. Je n'ai jamais aimé cette actrice, allez savoir pourquoi, son apparition dans Heroes n'a pas arrangé les choses. Mais j'ai adoré sa prestation dans cet épisode, très déjantée et bien dans l'esprit de la série. David Arquette reprend aussi un peu les traits de son personnage dans la saison 3 de Friends, un peu gentillet et naif. J'ai bien aimé ces deux apparitions qui donnent à l'épisode un certain goût qui manquait aux deux premiers de la saison.
Une fois n'est pas coutume, l'enquête ne m'a pas trop emballé. Les scénaristes ont le mérite d'avoir toujours des idées qui sortent de l'ordinaire (peut-être moins dans cet épisode puisque la résolution est assez terre-à-terre comparé à ce à quoi la série nous habitue) mais c'est pas jouissif du tout. Ca reste agréable et plutôt fluide mais je le répète il y a moyen à faire quelque chose de génial avec une interraction plus dynamique des personnages.
Parce qu'outre l'enquête, on a toujours cette intrigue personnelle indépendante qui touche l'interraction des personnages. Là où l'enquête se focalise sur le thème de l'amitié avec la vengeance naissante de ce personnage dû à son amitié avec quelqu'un autre, l'intrigue secondaire concerne Olive et Chuck et tourne autour du même thème. Kristin Chenowith était particulièrement belle dans cet épisode mais il faut arrêter de la mettre à côté de Lee Pace (Ned) ! La première capture le prouve. J'aime bien le côté légèrement plus aggressif de ce début de saison 2 comparé à la gentillesse appuyée de la saison 1. Chuck et Olive s'engueulent dans les casiers, ça m'a presque choqué tellement c'est peu courrant dans la série. Bon elles se réconcilient à la fin et deviennent colocataires. Ca n'a pas trop d'intérêt pour l'instant.
Là où l'épisode précédant se concentrait sur Olive, celui-ci mise plus sur Emerson puisqu'on fait connaissance avec sa mère qui apprend que son fils a une fille de 7 ans avec qui il a perdu contact. J'aime bien qu'on reparle de ce point-là mais il n'apporte rien de nouveau. Finalement, on voit que la série est beaucoup plus habile avec les intrigues plutôt que les personnages parce que c'est toujours sur les intrigues qu'elle mise et elle a du mal avec les personnages ... On ne reparle toujours pas du père de Ned et l'arrivée de la mère d'Emerson n'apporte rien de spécial en attendant.
En bref : Un épisode correct, ni bon ni mauvais qui fait passer un bon moment mais qui nous laisse comme d'habitude sur notre faim. L'épisode classique de Pushing Daisies quoi.