Je le trouve assez pédagogique (ce qui est son objectif ) s’agissant du “texte de la conférence donnée par Antoine Moreau le 15 octobre 2008 à l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges, dans le cadre du cycle ”Libre comme l’eau, l’air…” proposée par Nathalie Magnan.”
Revisiter, découvrir ou approfondir ses classiques en terme de licences et logiciels libres ne peut faire que du bien !
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Introduction.
L’un dit que l’essence de la justice est l’autorité du législateur, l’autre la commodité du souverain, l’autre la coutume présente ; et c’est le plus sûr : rien, suivant la seule raison n’est juste de soi ; tout branle avec le temps. La coutume fait toute l’équité, par cette seule raison qu’elle est reçue ; c’est le fondement mystique de son autorité. Qui la ramène à son principe l’anéantit. Rien n’est si fautif que ces lois qui redressent les fautes ; qui leur obéit parce qu’elles sont justes, obéit à la justice qu’il imagine, mais non pas à l’essence de la loi : elle est toute ramassée en soi ; elle est la loi et rien d’autre(1) .
1/ Brève histoire du libre.
Notion du copyleft.
Issue des logiciels libres, le copyleft est une notion juridique qui s’appuie sur la législation en vigueur pour autoriser :
- l’usage ;
- la copie ;
- la diffusion ;
- la transformation des créations logicielles.
Avec une obligation fondamentale : conserver intacts ces quatre droits. On ne peut s’approprier de façon exclusive une œuvre créée sous les conditions du copyleft. Ce qui est à chacun, est à tous ; ce qui est à tous, est à chacun.
Les première créations copyleft ont été des logiciels, qualifiés de « logiciels libres ».
Formalisation du copyleft, invention du logiciel libre.
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L’article original : http://artlibre.org/archives/textes/318
- Pascal, Pensées, Éditions Michel le Guen, Gallimard, Folio, fragment 56, 1977, p. 87-88