L'inauguration du nouveau Centre Médico-Social était prévue de longue date pour cet automne. Ironie du sort, elle intervient en pleine crise économique et financière au moment-même où la baisse de notre pouvoir d'achat impose des sacrifices à nombre d'entre-nous.
L'arrivée de ce nouvel outil à Puteaux tombe à pic. Les Français sont très attachés à leur santé et à la qualité des soins, mais ils doivent y investir une part de plus en plus importante de leur budget pour compenser les dépassements d'honoraires et le déremboursement suivi de la hausse de plus en plus de médicaments dits "de confort". Grâce au Centre Médico-Social Françoise Dolto, chaque Putéolien peut désormais accéder à des soins dispensés des équipes médicales équipées des matériels les plus performants, à la pointe de la technologie et ce, au tarif conventionnel de la Sécurité Sociale. Avec une mutuelle, même basique, la part à la charge des patients ne devrait donc pas éxcéder la franchise (lorsqu'elle s'applique). Cet investissement répond à la fois aux enjeux de santé publique et constitue un "coup de pouce" non négligeable au pouvoir d'achat des Putéoliens, ce dont nous devons nous réjouir.
Ce sont 35 praticiens qui consultent au CMS Françoise Dolto : généralistes, allergologue, auriculothérapeuthe, cardiologue, chrirurgiens dentistes, pédodontiste, dermatologue, gynécologue, kinésithérapeuthes, nutritioniste, ophtalmologiste, ORL, phlébologues, radiologues, rhumatologue et infirmières. Depuis son ouverture en septembre, le CMS a déjà accueilli 5000 patients.
Dans un second temps, le cinquième étage sera aménagé pour l'accueil de jour des patients atteints de la maladie d'Alzheimer (15 lits) et une consultation sur les troubles de l'adolescence. Un symbole, pour Catherine Dolto, fille de Françoise Dolto, pour qui "Le degré de civilisation d'une société se mesure à travers l'accueil des tout-petits et l'accompagnement des personnages âgées".
Dans son discours, Rouger Karoutchi, Secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement et chef de file de l'UMP au Conseil Régional, a salué l'exemplarité et la qualité de cet investissement. Il a par ailleurs souligné l'attachement des Français et du gouvernement à la politique de santé, rappelant que les dépenses de santé (200 milliards d'euros) sont presque équivalentes au budget de l'Etat (266 milliards d'euros). Un budget dont l'hopital représente 46 %, a-t-il précisé pour faire comprendre l'enjeu de la prochaine réforme hospitalière.
>> A lire aussi, le compte-rendu de Nadine Jeanne (élue PS), sur son blog.