Alors, c'en est fini? On se jette tous dans un puits? Ou on se tire tous une balle dans la tête?On est tous perdus et plus rien n'a d'importance? On est condamnés à devenir des victimes?Courage, fuyons?
S'il y a un mot que je ne peux plus entendre, c'est bien celui de cr..e et toute la sinistrose qu'il charrie dans son lit.
Depuis des semaines, la presse, la télé, la radio nous matraquent à coups de défaitisme, déprime, morosité. On nous fait peur. On nous cloue à nos fauteuils comme des martyrs.On nous raconte les histoires et les prévisions les plus tristes qui soient.Rares sont ceux qui essaient de nous inciter à l'action et à la réaction.
Une exception: l'édition du journal hebdomadaire Die Zeit que j'ai achetée ce samedi. Plein d'articles proposant des réflexions profondes sur la révolution que le monde est en train de subir et les opportunités que ce bouleversement donne aux humains de prendre un nouveau départ. Des opportunités pour la planète, en vue d'une exploitation plus intelligente des ressources naturelles; des opportunités pour la justice sociale, avec une répartition plus équilibrée des richesses; un espoir de renouveau aux USA avec, peut-être, l'élection historique de B. Obama ...
On peut ne pas se voiler la face sur la réalité du cataclysme économique et les souffrances qu'il va générer, et, en même temps, garder ses esprits et être résolu à rester debout. Les vraies valeurs qu'il nous faut cultiver pour traverser les temps difficiles qui s'annoncent: amour, amitié, solidarité, bonté, humanité, générosité, courage.