Je ne suis pas sûr de la compétence des députés et sénateurs pour décider de ce qui doit faire ou non partie de l'enseignement :
"Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'une bonne fois pour toutes ce que nous considérons comme devant être enseigné aux élèves soit prescrit par la représentation nationale? Nous n'aurions pas ces questions", a affirmé le ministre [Xavier Darcos].
Nous avons eu au contraire beaucoup trop d'ingérences à des fins politiques circonstancielles ou communautaristes ou communicativo-émotionnelles depuis près de vingt ans. L'exigence grotesque de la lecture de la lettre de Guy Môquet répondait à cette forme de suprématie du politique et du pathétique sur le pédagogique, et on risque de se voir imposer de nouveau l'enseignement sur les…