Nicolas Sarkozy, président d'une France en crise vient de retrouver son costume de super héros. Le défenseur des braves citoyens shootés à Pernault et Ferrari (et oui, rupture, plus de PPDA) seront ravis de ce retour.
Une fois de plus, Sarko privilégie l'émotionnel. Quand on ne peut rien faire ou presque au niveau politique, à part sauver les banques en faisant happy hour c'est la tournée de l'Élysée, il faut détourner l'attention du publiv.
Un vieux truc de prestidigitateur en somme. la semaine dernière, c'était la Marseillaisse, oh la la, que d'émotions, la "crise" quiitait peu à peu les unes. Là, c'est le coup du haro sur les magistrats incompétents qui ont relâché un violeur.
Alors, ok, relacher un type dangereux suite à une coquille, c'est une connerie, on est d'accords. Que le TGH s'en étrangle, il en le droit, comme tout le monde.
Le droit qu'il n'a pas en revanche, sauf si la Constitution a été revue soudainement et sans prévenir, c'est tenter d'intervenir, en tant que Chef de l'État, dans les affaires de Justice.
Ohé, du Château, séparations des pouvoirs, ça vous dit quelque chose ?
Non, parce qu'un régime ou un président décide de tout, ça porte un nom.
Alors, oui, cette affaire est une connerie mais on n'a pas à l'exploiter politiquement. Pas grave, une bonne vague d'émotion populaire sur un fonds d'assentiment avec le TGH, et le tour est joué. On oublie toutes les bévues qui se suivent depuis mai 2007 et on vient nous dire "vous trouvez ça normal maame Chabot ? Eh bien moi non plus".
Facile, qui trouve normale cette affaire. Toi, moi ? Pas eux non plus.
Ouaip, mais nous on n'est pas président, on commente au plus. Lui, il sort de son rôle, une fois de plus
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