"Des réunions sur les décisions à prendre (face à la crise) prennent place à l'extérieur de la présidence (européenne)", a regretté Vlaclav Klaus avant de rappeler que les quatre pays (France, Allemagne, Grande-Bretagne et Italie) qui avaient initié début octobre une action européenne concertée étaient les mêmes que "ceux qui ont écrit les accords de Munich", qui ont permis à Hitler d'envahir une partie de la Tchécoslovaquie en 1938. Pourtant, pour Vaclav Klaus, eurosceptique déclaré, la présidence européenne "est une chose sans importance".
Le gouvernement de centre-droit tchèque "a une opinion plus rationnelle sur la crise financière que la plupart des pays européens", estime ce libéral eurosceptique. Le chef de l'Etat tchèque a pourtant critiqué la position de son gouvernement sur le Traité de Lisbonne et sur le plan européen de lutte contre le changement climatique. "Cela me rend fou quand j'entends qu'ils veulent ratifier le Traité de Lisbonne et le plan climat", a lâché Valclav Klaus qui mène une croisade personnelle contre la réalité du réchauffement climatique.
Merci à http://karinevillard.over-blog.com/ pour le photomontage