Le contexte : un vendredi soir, 23 h 30, 5° dehors, la nuit tombe sur Biarritz
Moi : endormie sur le canapé à cause des 3 heures de sommeil de la nuit précédente, dans mon so sexy shorty, portant des chaussettes noires et bleues arrivant en juste en dessous des genoux, un peu perdue
Le drame : une volonté soudaine de secouer mon tout doux plaid polaire rose par la fenetre, decidant ainsi de braver le froid en petite tenue, mais consciente de tous le bien que cela ferait à la pièce un peu d'air frais !
J'ouvre la fenêtre, vaillante et avec toutes les forces qui me restaient (je sais pas comment il pouvait m'en rester autant) je lance (en le tenant) mon plaid au vent quand j'entends quelques secondes plus tard un bruit de choc, un choc violent, un choc dont tu sais que tu ne sortiras pas indemne.
Et là me penchant précautionneusement par la fenêtre (pour pas que le prochain bruit sourd ne soit le bruit de mon propre corps)je l'apercois en bas, blessés mes vivante, quelques un de ses membres éparpillés autour, dont sa source d'alimentation principale.
Mais il faut que je la sauve ! Ni une ni deux j'enfile une paire de ballerine je descends les escaliers 4 à 4 et arrive à son chevet pour m'occuper de l'opération reconstitution. Ce n'est pas grave tout se reémboite, un peu de réeducation et une petite psychotérapie devraient venir à bout des quelques séquelles non irrévocables.
Oui la chipie, elle s'était caché dans le plaid pour se suicider tranquille, certainement à cause d'un syndrome de jalousie par rapport à l'autre qui est utilisée pour d'autres choses, notamment la phade de l'allumage de la télé et non seulement celle du zappage.
Mais ma chère zapette adorée je veillerais maintenant à ce que tu ne te caches plus et que tu ne tentes plus de faire des bêtises !
Le moment drôle : une Laurie en ballerine, shorty et grandes chaussettes à 23 h 30 dans sa rue en train de chercher les piles pour remettre dans sa télécommande qu'elle a malencontreusement lancée par la fenêtre.
Allez vas y rigole !