Et il s'est passé un truc étrange alors que je repartais, décidée, en dos crawlé. Les lumières de la piscine se sont éteintes. Après le "blizzard" de l'extérieur, je me suis dit qu'on allait peut-être avoir droit à une aurore boréale. Il n'en fut rien. Des lumières tamisées ont pris le relais des spots habituels. Pour un peu, on se serait cru dans piano bar, en maillot de bain, prêtes à trinquer avec le premier baigneur venu, toutes palmes dehors. Après tout, c'était l'heure de l'apéro. Imaginez, une fantaisie de maître nageur excédé d'être rivé sur son perchoir. Ridicule, comme idée. Puis l'ambiance insouciante et blafarde de la piscine a repris ses droits. Une main de crawleur énergique m'a écrasé la face, me propulsant sous l'eau et, par la même occasion, dans la réalité bleutée. J'ai pris la tasse, pas l'apéro. Tout, enfin, est redevenu normal.
Et il s'est passé un truc étrange alors que je repartais, décidée, en dos crawlé. Les lumières de la piscine se sont éteintes. Après le "blizzard" de l'extérieur, je me suis dit qu'on allait peut-être avoir droit à une aurore boréale. Il n'en fut rien. Des lumières tamisées ont pris le relais des spots habituels. Pour un peu, on se serait cru dans piano bar, en maillot de bain, prêtes à trinquer avec le premier baigneur venu, toutes palmes dehors. Après tout, c'était l'heure de l'apéro. Imaginez, une fantaisie de maître nageur excédé d'être rivé sur son perchoir. Ridicule, comme idée. Puis l'ambiance insouciante et blafarde de la piscine a repris ses droits. Une main de crawleur énergique m'a écrasé la face, me propulsant sous l'eau et, par la même occasion, dans la réalité bleutée. J'ai pris la tasse, pas l'apéro. Tout, enfin, est redevenu normal.