Un tour sur le net s'imposait. Les dépêches s'y'enchaînaient une vitesse
ahurissante: "Cécilia quitte la Bulgarie", puis "Sarkozy annonce
qu'il ira demain en Libye", suivi par "Les relations UE-Libye
renforcées" et par "Libye le PS veut la clarté".
Où est le problème alors ? Nicolas Sarkozy a oeuvré en tandem avec sa femme pour le bien de l'humanité, quoi de plus normal pour un Président d'une nations aux valeurs universelles.
Ce qui reste incompréhensible c'est que Jacques Chirac, qui suivait pourtant de près cette affaire, avait échoué lui (en décembre dernier lors de la confirmation de la condamnation à mort il avait indiquait que la France poursuivrait ses "efforts actifs pour convaincre" la Libye de trouver "une solution conforme à la justice", en vain). Nicolas Sarkozy réussi en deux mois seulement. Une différence de réseaux et de moyens diront certains. "Ni l'Europe ni la France n'ont versé la moindre contribution financière à la Libye" se vente le Président qui insiste pour saluer le "travail tout à fait remarquable" de son épouse.
Donc c'est la faute à Bernadette Chirac si elles n'ont pas été libérées plus tôt, c'est ça ? Si l'ancienne Première dame de France s'était plus investie le sinfirmières seraient déjà libérées ? Daccord...
En revanche après la fin il n'y a plus rien. Du côté de l'Elysée on est ferme là dessus: "On a résolu un problème, point." a déclaré M. Sarkozy lors de sa conférence de presse à l'Elysée. On peut parler à foison de l'heureux dénouement mais on n'a pas le droit de soulever des questions parallèles comme sur le statut du conjoint du chef de l'Etat.
D'autres affaires attendent maintenant notre Président. Sauver la France ne lui suffit pas. Il faut sauver le monde (peut être une cheerleader* par-ci par-là). Lors de cette même conférence de presse il a même révélé son truc en plus: "il faut mettre du pragmatisme dans les problèmes internationaux".
Tout paraît si simple avec Nicolas.
(* clin d'oeil à la série Heroes)