Après deux semaines de vacances, mes premières depuis six mois, je viens de rentrer sur Beijing. J’ai été coupé du monde avec plaisir pendant deux semaines. Mais j’apprends que pendant mon absence, tout a changé. L’économie a décidé d’entrer dans une crise sans précédent, qu’un quart des petits enfants pékinois ont consommé du lait contaminé, qu’un euro vaut maintenant 8.5 yuan (presque 11 quand je suis arrivé), que ma madame ascenseur n’est plus la même, le ciel est bleu dans la capitale…
Heureusement, il reste des valeurs sûres. Mon caissier favori ne me dit toujours pas bonjour, les serveuses du centre commercial à côté m’agressent toujours autant de leur « Bienvenue », un bol de nouilles au bœuf c’est toujours aussi bon, j’ai plaisir à retrouver des amis laissés depuis 15 jours.
Durant les prochains jours, je laisserai quelques billets sur mon voyage dans le Xinjiang et dans le Sichuan. J’ai tenu un petit carnet de bord tous les soirs, je me demande si je le recopie texto ou si je mets tout ça en forme. Bref, cela parlera de la célèbre oasis de Turfan et de ses environs, de la route de la soie jusqu’aux portes du Pakistan et de la formidable réserve naturelle de Jiuzhaigou. A toute !