Sombreros

Publié le 27 octobre 2008 par Liliba

Philippe DECOUFLE

"Il y a les ombres premiers ou décimaux. Il y a les ombres chinoises, les ombres sombres, les ombres lumineuses. Les ombres portées, les ombres îles du monde. Les ombres d’un doute..."

Et le "sombre héros", dont nous suivons avec délice le parcours tout au long de ce spectacle d'ombres et de lumières...

Les danseurs immaculés et leurs doubles obscurs, ombres obéissantes ou cherchant à s'émanciper, les éclairages, les jeux de lumières, les effets de stroboscopes, les kaléidoscopes et les projections in vivo, ballets de doigts, d’orteils, de langues (impressionant !), le décor fluctuant, glissant... tout est fait pour nous faire rêver et nous évader. Les ombres se déplacent, elles s’éclipsent, s’enlacent et puis s’échappent. Les danseurs évoluent avec légèreté dans ces clairs-obscurs ou en pleine lumière...

C'est poétique, rempli d'humour et de tendresse. C'est original. C'est superbe.

Qui, de l'ombre ou de l'homme, dirige les pas, la vie ?

Et si l’homme et la femme n’étaient que l’ombre de l’un, le reflet de l’autre ?

Des extraits du spectacle sur Youtube

Comme pour presque tous les spectacles que nous voyons, nous étions au Colysée de Roubaix, dont la programmation, d'année en année, nous ravit.