Ca fait quelques années maintenant que Doc Gynéco a cessé d'être un rappeur pour devenir un people au même titre que Vincent MacDoom ou Eve Angeli. En s'engageant aux côtés de Nicolas Sarkozy lors de la dernière présidentielle, il est revenu sur le devant de la scène, tout le monde se souvenant qu'il était rappeur, ce qui lui a valu quelques problèmes...
Dans une interview au Parisien, Doc Gynéco, qui s'apprête à sortir un nouvel album produit par Pierre Sarkozy, revient sur son engagement aux côtés de Nicolas Sarkozy lors de la dernière présidentielle.
S'il assume totalement l'étiquette de rappeur de droite ("Lorsque j’ai réussi dans la musique, on m’a expliqué que ces valeurs étaient des valeurs de parvenu, des valeurs de droite. Alors OK, je suis un mec de droite et je le proclame. Au début, ça a fait marrer tout le monde. Lorsque je me suis vraiment engagé, ils ont trouvé ça moins drôle") et son engagement en faveur de l'actuel président de la République, il regrette en revanche de ne pas avoir été "respecté comme un adversaire politique".
Doc Gynéco rapporte d'ailleurs que suite à une déclaration de Ségolène Royal lors de son meeting au stade Charléty, il a été agressé. "Je n’en veux à personne. Même pas à Ségolène Royal (...) Lorsqu’elle a dit au stade Charléty 'Doc Gynéco n’est pas Victor Hugo', j’ai trouvé ça marrant sur le moment. En revanche, à la suite de cette déclaration, on m’a fait des menaces, on m’a regardé de travers, puis on m’a agressé verbalement. Elle n’avait pas à s’en prendre à moi comme ça en provoquant cette violence gratuite" explique le rappeur engagé.
Malheureusement Bruno, le monde de la politique est impitoyable...