Titre tiré par les cheveux de Jim Morisson et les doors
A propos de portes, celle du ministère de la justice sont apparemment fermées à tout argument extérieur.
Ce qui permet d'autant plus l'auto congratulation ;
Le porte parole de la ministre "RachiDior" Dati, est intervenu pour parler de la satisfaction de la ministre -probablement partie essayer une nouvelle robe d'un grand couturier... robe qu'elle a du mal à rendre...- et du caractère "constructif" des échanges.
En voilà quelques échos :
Laurent Bedouet, secrétaire général de l'Union Syndicale des Magistrats, parle d'une "insatisfaction totale à propos des réponses apportées aux inquiétudes exprimées lors du mouvement."
Hélène Franco, secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature, déclare : "Mme Dati est dans le déni de la réalité et des problèmes."
Florence Brudigou, magistrate au Tribunal de Grande Instance de Paris intervient en précisant que"Ce n'est pas un mouvement corporatiste, nous agissons dans l'intérêt de la démocratie, pour le bien de nos concitoyens".
Elle ajoute qu'il existe "des techniques d'intimidations paradisciplinaires, destinées à faire prendre des décisions sous pression"
En conclusion les syndicats, dont les deux plus gros, ont dénoncé "un dialogue de sourd"
Du côté des avocats, même son de cloche :
Alain Mikowski, du Syndicat des avocats de France, rappelle des "pressions inadmissible contre le bâtonnier de la Réunion." mais également des "convocations de magistrats en pleine nuit ou les interpellations d'avocats menottes aux poignets devant leurs clients".
Une belle unanimité regroupant les syndicats de gauche comme de droite.
D'une manière générale, les magistrats déclarent refuser d'être les "boucs émissaires" d'une politique du "tout carcéral".
On peut lire dans "Le Figaro" :
" Rachida Dati a multiplié les convocations ce procureurs ou de juges trop critiques à son égard ou dont les statistiques d'application des peines plancher ne sont pas assez élevées et critique publiquement certains magistrats.
Les syndicats parlent de «pressions», voire de mutations forcées, et rappellent aussi qu'il y a eu pas moins de 14 départs au sein du cabinet de Rachida Dati en moins de deux ans."
"RachiDior" Dati a réussi là un coup particulièrement "constructif"
le mot de la fin à deux autres magistrats
"C'est un triste jour,
mais un grand jour"
...(...)...
"Merci Madame Dati,
Merci de nous avoir uni,
même contre vous".