La chevelure sacrifiée - Bohumil Hrabal

Par Zorglub

Présentation de l’éditeur :
Un coin du passé revit ici par la grâce de l’amour et de la mémoire. La voix de Maryska nous restitue une petite ville de Bohême du début des années vingt et la brasserie voisine, la malterie, le germoir, la cour où l’on grille le malt et où l’on goudronne les tonneaux.
C’est aussi l’histoire du couple que forment Maryska et Francin : la jeune femme débordant de santé, fantasque, gloutonne, ne résistant jamais aux cochonnailles et à la bière, aux côtés d’un homme certes amoureux, mais délicat, timoré, soucieux de bienséance…
C’est, dans un propos lyrique, cocasse, débridé, une plongée dans l’immédiat des sensations, des odeurs et des bruits.

Un roman loufoque, avec ses personnages naïfs, très atypiques voire surréalistes mais très attachants, avec son lot d’anecdotes truculentes. Un conte plein d’humour "joyeux", d’un lyrisme exubérant. Débridé comme un roman de Brautigan mais plus travaillé au niveau des images et plus poétique. Un livre qui (re)donne le sourire. Un chef-d’œuvre dans son genre.

« Un genou de femme bien rond est l’autre nom du Saint-Esprit. » p.119

«[…] Quand on a fait dans son froc, on n’a qu’à laver sa merde tout seul ! […]» p.128

Editions  Gallimard / L’Imaginaire - 164 pages

Une blogueuse qui n’a rien compris ICI.


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