Perclu de bonheur au Salone del Gusto

Par Estebe

Coucou, nous revoilou


Tiens, l’autre jour, profitant d’une balade transalpine, on est allé trainé nos escarpins au Salon del Gusto de Turin. Soit la mythique et légendaire foire organisée par Slow Food, qui réunit tous les deux ans la fine fleur de l’artisanat gastronomique italien. Imaginer une halle un peu moins grande que six stades de foot, pleine à craquer de bonnes choses à manger. Un monde. Une folie. Un marathon voluptueux.


On se sent tout chose devant les trois allées consacrées à la charcutaille, aux jambons, salsicci, buristi, salami alignés comme à la parade.
On se sent peu de chose devant les deux artères vouées aux fromages, parmigiano, provolone, montasio et autre percorino, issus des plus chouettes pis de la Botte.


On verse une larme face au kilomètre de pastas, à l’armada d’huiles d’olive et à la foultitude de dolce, miels et chocolats. Voyez l’ambiance?
Bref, le visiteur sort de là la tête pleine de miam, les pattes lourdes et les papilles excitées comme un cochon calabrais découvrant sa compagne simplement vêtue d’une nuisette mauve dans sa bauge.

Arrivederci, les potes

PS: Le salon ferme ce soir. Sautez vite sur votre Solex, vour pourrez peut-être grappiller un paquet d’orecchiettes avant le crépuscule.