Alors là les palmypèdes, c’est la meilleure. Tu vois pas que je serais victime de harcèlement sexuel au bureau? Si si, tu vois bien.
Genre aujourd’hui on a plongé quinze mille lieues dans la merde. Ca fait un sacré tas de merde, si tu visualises bien.
Je viens de taper “tas de merde” dans Google pour t’illustrer le propos, et vise un peu ce qui est sorti:
(les gens sont fous)(voire folles)
Ceci dit, le cadeau Bonux dans l’histoire c’est que le mâle, bien que maqué, est fort gouleyant dans mon kolkhoze. Enfin bon, être une esthète ne fait pas de nous une fille de petite vertu, ne nous méprenons pas. J’ai jamais fauté avec de l’homme marié.
Bon, ok. Une fois.
Si je regrette? Quelle idée…
Mais à l’époque j’étais jeune, j’étais tel le cheval sauvage, je galopais crinière au vent au milieu des parcs à moules, j’avais le sabot crotté et l’écume aux lèvres. J’étais Polly le petit poney.
Alors que maintenant que, sérieusement, on a plus trop le coeur aux conversations prise de tête doublées de portes qui claquent et à l’expiation du péché entre les draps, on se méfie de l’étalon qui a un fil à la patte. Surtout si on le côtoie dans une start (me) up.
C’est moi où on s’est perdus dans la description et on se croirait dans un Huysmans ici? So sorry les prélats, je sais que vous n’êtes point sensibles aux divagations littéraro-introspectives.
Des faits, des faits! que vous gueulez. Vous êtes pas croyables, on se croirait à la Criée ici! Vas-y viens je t’explique: donc en fait si tu veux, ça galèje à mort au turbin, n’empêche qu’on se pince pas les fesses non plus. On échange pas des demi-coeurs en pendentif, on s’invite pas le dimanche midi, on s’envoie pas de faire-part pour la naissance du dernier poisson rouge.
Alors si tu veux, quelle ne fut mon interloquitude lorsqu’après un bon quart d’heure de glandage devant la Nespresso, je regagnai mes quartiers pour trouver ça:
J’ai crié “qui c’est qui veut niquer ici?“.
“Niquer-iquer-quer-er….” m’a répondu l’écho. Point de vicieux à l’horizon, seul le ficus me regardait, outré. Evidemment il m’a pas aidée ce petit con, lui qui avait tout vu. J’ai eu beau lui arracher les feuilles une à une, il n’a pas pipé. Autour de moi personne ne riait sous capeline, personne ne m’a jeté du “sideways glance” suspect.
Les recherches continuent (vous saurez tout).
Bientôt, dans ce lieu de perdition qu’est le Boudoir, vous saurez peut-être si mon idée de me pointer en guêpière aura été inspirée, et si j’aurai eu une augmentation subite. Et si vous n’aimez pas les épinards, il y aura de toutes façon des pâtes au gruyère.