Ce qu’il a dit, ce qu’il a pensé dire, ce qu’on lui a fait dire, ce qu’on aimerait qu’il dise, ce qu’il aurait dû dire… Ça m’épuise tout ça! Ben oui, on préfère toujours entendre un président français se rappeler des Plaines d’Abraham et venir nous sauver une fois pour toutes des méchants Anglais et de nous répéter le “Vive le Québec libre” de Charles de Gaulle…. Le général De Goal avait certainement atteint son but, s’il voulait que les Canadiens se tiraillent sur l’interprétation de son “lancer frappée” du balcon.
Les politiciens s’échangent encore la “puck” sur la signification réelle de ses paroles. Voilà maintenant que Sarko profite du sommet des “Africains francophones en vacances en Amérique” pour nous rappeler que les “Québécois sont des frères et que les Canadiens, des amis”. C’est gentil!
À la Citadelle de Québec (structure endommagée par un incendie dont le fédéral a lambiné pas à peu près pour consentir à sa restauration), Sarkozy est selon certains, allé au-delà de la non-ingérence, non-indifférence des chefs d’État dans la politique internationale. Il a dit que dans les temps de crise, ” le monde n’a pas besoin d’une division supplémentaire, mais d’unité”…
Et voilà Yves Michaud qui s’étouffe dans ses mentons, Jacques Parizeau qui en tremble du sien et Gilles Duceppe qui fait des gros yeux… Pour ma part, je suis parfaitement d’accord avec Jean-Pierre Raffarin. L’ex-premier ministre français constate de l’enflure journalistique, et il a bien raison. Il y a d’autres choses drôlement plus importantes et plus urgentes. Mais, si on veut coincer Sarkozy à tout prix, allons-y sur son terrain de chasse…Sagard!
Nicolas Sarkozy est président, beaucoup… parce que son mentor Paul Desmarais en a fait un politicien redoutable, comme Jean Chrétien. En février de cette année, il l’a remercié en lui remettant la Grand-Croix de la Légion d’honneur. Décoration que la France offre surtout à ses anciens présidents. L’amitié qui le lit à Power Corp en a fait un attaquant arrogant, déterminé et très à l’aise avec les mises en échec solides! Ce politicien fin renard assorti d’un des hommes d’affaires les plus redoutables que le Canada eut engendrés est assis sur un terrain glissant.Depuis des mois, Sarko s’époumone avec les excès des capitalistes. La crise du crédit qui menace de se métamorphoser en récession puis en dépression est l’oeuvre des banquiers et financiers sanguinaires et de leur quête incessante aux rendements trimestriels élevés et bonifications astronomiques. Dans ses discours sur le système financier mondial, monsieur Bruni défile avec élégance sous sa cape de sauveur de l’économie mondiale. ” Le capitalisme doit changer ”, “Nous devons revoir les modes de rétributions des dirigeants”, “La spéculation doit être encadrée…” Parfois, il s’emporte et oublie dans quel type de capitaliste son ami Ti-Paul se déguise. L’épisode de la pétrolière Total n’est pas très reluisant. Aussi, la rétribution des généraux de Power est maintes fois citées comme étant exagérées. Ce n’est pas un modèle du genre.
D’ailleurs, Robert Gratton (aucun lien avec Bob de TQS) l’ancien président de la division assurance de Power a touché en 2004, 170 millions de dollars en bonis, options et autres.
Alors quand Sarkozy fait sortir ses veines du front en parlant des capitalistes prédateurs, est-ce vraiment sincère? Voit-on là les efforts d’un politicien dont la cote de popularité est en chute libre? Est-ce un réel élan rassembleur qui passera à l’histoire? …Ou une commande de la famille Power qui voit ses milliards fondre sous l’effet de la contamination des excès de Wall Street… et des siens?
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 23 février à 08:23
c est tres mal écrit ton article mon gars ça a ni queue ni tete on comprend rien c est d une débilité profonde aucun fondement totalement faux ou juste repris sur d autre article puis remis a sa sauce ben voyons et tu fais quoi a part ça dans la vie toi en tout cas arrete l' écriture ça fait pitié.