[Il faut que je vous parle de l'illustration sur ce roman. Allez savoir pourquoi, je croyais que le monsieur avec les cheveux dans les airs tenait du bout des doigts un préservatif. Avant, finalement, de porter une plus grande attention et de constater qu'il s'agit d'un coeur à l'envers. Autant vous dire que cette illustration ne me plaît pas du tout.]
La première impression, c'est important.
Hum. Heureusement, quand on ouvre le roman pour le lire, on ne voit plus la couverture!
C'est pas si mal à l'intérieur. J'aime bien le ton de Dompierre, toujours à la limite de nous faire rire (souvent il y réussit), mais qui dépeint avec justesse certaines réalités de la jeune trentaine, surtout celle qui touche à l'importance de l'accomplissement personnel. Réussir sa vie avec tous les compromis que ça implique. Parce que nécessairement il y a des difficultés à surmonter lorsqu'on tombe amoureux, lorsqu'on veut devenir un auteur-compositeur à succès, lorsqu'on veut vivre en couple, lorsqu'on (alouette).
Alex est plein de bonne volonté en tout cas.
C'est léger, agréable et facile à lire. Un peu de sexe, quelques confessions, pas de «ils vécurent heureux et eurent beaucoup de n'enfants». Le pendant masculin de la chick-lit de qualité. Ça ne révolutionnera pas la littérature québécoise et ça n'en a pas la prétention. C'est bien correct comme ça. 3.25/5