Né en Côte d’or en 1955, GILEBO commence son incursion dans le travail de la matière par la peinture et la photographie. Dès son plus jeune âge, ce fils de meunier est remarqué pour différence, pour sa faculté de jouer avec des matériaux bruts pour y façonner son univers d’enfant. Plus tard, élève de Chantal Adam, il apprendra à utiliser cet imaginaire fertile pour utiliser ce rapport à la matière pour y transcender ses rêves d’adulte. Il trouvera dans le surréalisme un terrain fertile et une expression de liberté, lui permettant de superposer les textures, de mettre en musique la matière pour y sculpter les formes issues de son imaginaire.
Il aime citer André Breton pour parler de son travail : “tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, la passé, le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement”.
Les années 90 marquent un tournant dans ses aspirations artistiques: de ses croquis, et ses photographies il se tourne
progressivement vers l’agile où il se replonge dans ses rêves, les façonne, les revit. Il est transporté dans une dimension lui permettant de suspendre le temps pour mieux sculpter ses diverses sujets, faire partager des images sculptées dans l’argile plus forgées dans des métaux. En 1997, loin de ses dernières réalisations, il affirme son originalité à travers ses premiers bas reliefs photographiques. La fonderie Landowski, réputée pour son savoir-faire et appréciée par les plus grands maîtres (Etienne, César), reconnaît son talent et accueille ses œuvres pour leur donner l’éclat nécessaire à l’envoûtement provoqué par la force de son empreinte.This entry was posted on Dimanche, octobre 26th, 2008 at 14:08 and is filed under Expositions, New Concepts, Art Biz. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 04 novembre à 11:39
Superbes sculptures....