Un court billet ce matin sur les oeuvres qui se sont détachées de cette foire pour s'imprimer sur ma pupille, piquer ma curiosité, ou susciter l'envie de les acquérir. Cela dit, je n'ai pas trouvé que les allées du Grand Palais aient changé, au contraire, du fait de l'écartement volontaire par les organisateurs de certains "vieux" du métiers (comme Anne Lahumière ) au profit de plus jeunes sensés avoir des partis pris plus forts. Cela reste à prouver et je ne pense pas que l'âge ait à voir avec la question. Car malhreusement beaucoup ont tendance à sagement entasser, tels des écureuils, pour rentabiliser chaque mètre carré, comme au supermarché. Quand aux prix des oeuvres, la crise ne semble pas les avoir affectés, à voir maintenant si ils trouveront preneurs, surtout face Artcurial, Christies et Sothby's dont les prix en vente ont été largement vus à la baisse lors des ventes pendant la Frieze à Londres...
Pour revenir à la qualité des oeuvres, il y a toujours la possibilité rencontres poètiques, voici ma sélection au Grand Palais :
- un fauteuil "Valet " (1953) en chêne de Hans Wagner à Dansk Mobel Kunst galerie (15 000 €)
- l'installation de Claude Lévêque avec le néon "Ne prends pas froid" (2008) et des lustres en glace qui fondent sur le très beau stand de Kamel Mennour. (trop de monde pour demander le prix exact)
- la femme dans la brouette de l'Alelier Van Lieshout à la galerie de Bob Van Oursow, car comme chacun sait, j'ai toujours un faible pour les brouettes ! (35 000 € quand même !)
- "Aria da Capo" de Javier Perez , couple de squelettes en cristal dansant chez Claudine Papillon (135 000 €).
- la table anamorphose " qui fait mouche" de William Kentridge chez Marion Goodman. (150 000 $)
- un très bel accrochage à la galerie Serge Leborgne avec un petit mur avec les oeuvres de Georges Tony Stoll et un superbe Gloria Friedman" Extasy", 2008, (25 000€) artiste qui expose actuellement au Musée Bourdelle.