“Cuisine gastronomique, fromages français [etc. ]” promet la nouvelle campagne de publicité d’Air France.
Moi, vendredi matin, sur mon vol qui me ramenait à Paris, le petit-déjeuner qui m’a été proposé était tout sauf ça.
Certes il y avait un mini pain au raisin, un yaourt nature et un jus d’orange garanti à 100% fruits (à base de concentré précisait l’astérisque), mais il y avait en plein milieu du plateau cette assiette de… je ne connais aucun aliment comestible de cette couleur, et un petit pain dont la consistance était aussi improbable que… ce truc. Et encore, le rendu de la photo prise avec mon iPhone est très flatteur.
Ne pas aimer, c’est une chose, mais là, à 7h du matin, se voir proposer ça au petit déjeuner, ça coupe tout appétit, ça écœure.
Surtout quand on n’a rien mangé depuis la veille au soir, pour cause d’enregistrement à l’aube — 6 heure du matin — et de lounge qui ne proposait que café ou eau.
Les concepteurs de la nouvelle campagne de publicité d’Air France — bien mise en avant et expliquée dans Air France Magazine — se sont-ils vu proposer pour seul petit déjeuner ces tranches de pâte à modeler ?
Que l’on ne me dise surtout pas que la cuisine marocaine n’offre rien de plus appétissant, ou que sur une ligne sur laquelle Air France assure deux aller-retours quotidiens, il n’est pas possible de s’approvisionner correctement.
Au fait, sur l’emballage, qu’est-ce que la date est censée indiquer ? La date limite de consommation ? Ou la date de préparation ?
Habituellement, en France tout du moins, c’est la date limite qui est mentionnée, mais j’ose espérer que vendredi matin, le 24, c’était la date de préparation.