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Voilà le responsable du jet-lag ! Entre Boston et Paris, je n'ai que peu dormi. C'est un peu dangereux dans ce sens là car en partant à 17h (heure de Boston), j'arrive à 6h (heure de Paris) en 6 heures de vol... Bref, je ne vous raconte pas combien j'ai lutté toute la journée du retour.
Ce livre de Gombrowicz m'a maintenue éveillée. Je l'ai entamé, sceptique. Je n'ai pu le reposer qu'une fois terminé.
Maya, Walczak et Henri en sont les protagonistes. Tout commence dans le train qui mène à Polyka dans le domaine de Mme Okholowska, la mère de Maya. Walczak y a été engagé comme moniteur de tennis pour la demoiselle. Quant à Henri, c'est son fiancé, secrétaire particulier d'un riche prince des environs, devenu fou. Il espère hériter de sa fortune.
Walczak et Maya se ressemblent étrangement, ce qui suscite un malaise dans la maisonnée. En outre, ils se sentent poussés à des actes inhumains, s'influençant dangereusement et réciproquement. Ajoutons à cela que le château du prince recèle des tableaux et des meubles somptueux mais aussi une salle maudite, une ancienne cuisine où une serviette s'agite sur son clou sans discontinuer. Tous ceux qui ont tenté d'en percer le mystère sont devenus fous.
Dans une ambiance gothique, les personnages se retrouvent entraînés dans des actions qui ne leur ressemblent pas. Jalousie, peur, crime sont au rendez-vous. Un roman qu'on ne lâche pas avant la dernière page !