Le coût de la phobie

Nancy jouait jeudi soir au foot contre l'équipe Hollandaise de Feyenoord. Sinistre souvenir pour les locaux : il y a deux ans, les deux clubs s'étaient déjà affrontés et si sur le pré, comme cette année, Nancy l'avait emporté 3-0, dans les tribunes et dans une ville traumatisée, le "jeu" football avait pris un fameux bourre-pif : des hordes de "supporters" avaient envahi le centre-ville y semant la panique et la terreur puis avaient explosé les sièges d'une tribune. Images choc et ambiance détestable qui avait secoué la région. Le souvenir, vivace, n'avait pas quitté les têtes, évidemment. Et jeudi, la ville fut en état de siège. Aux aguets. Barrages de partout. 900 policiers mobilisés. Ventes d'alcool interdites. Côté stade, aucun batave à l'horizon, un stade à moitié rempli, es locaux qui ne sont pas venus.
Dissuasif, tout cela, c'est clair. Impressionnant. Et un brin démesuré. La phobie a un coût.
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