Citoyens !
Ce schéma m’effraie : on voit un individu récepteur pur, non contributeur, exposé aux aléas de plans médias et où même ses goûts les plus innocents sont une source de “ciblage”. Mais à qui on peut vendre un schéma pareil ?
Damn !
Pourquoi je n’aime pas ce raisonnement ?
- parce que les prescripteurs les plus influents (famille, entourage réel, collègues) sont relégués derrière les médias, les blogs et les iPods
- parce qu’on ne parle pas ici d’interactions mais d’exposition pure
- parce que là l’individu n’est réduit qu’à un rôle d’absorbeur d’informations et qu’on fait fi de son libre arbitre
- parce que finalement ce schéma est marketer-centric plutôt que citizen-centric
- parce que si nous étions en temps de guerre, ce schéma ressemblerait plutôt à ce qui s’est passé au Rwanda avec Radio Mille Collines
Et si on renversait un peu notre point de vue ?