Les premiers effets de la crise économique se font sentir : la France enregistre une forteaugmentation des défaillances d'entreprises pour les quatre premiers mois de l'année. 16.243 procédures collectives ouvertes, soit 10% de plus sur un an. Cette tendance s'accélère : +14,4% en avril par rapport à mars. Deux tiers des jugements prononcent directement la liquidation judiciaire de l'entreprise. De même, le recours à la procédure de sauvegarde a augmenté de 17% par rapport à la même période de 2007.
Bien sur, le dynamisme des créations d'entreprises constaté les années précédentes pèse sur ces chiffres sans que l'on puisse apprécier cette incidence par rapport aux facteurs conjoncturels. Rappelons qu'en France la crise économique avait démarré avant le Tsunami financier du 18 septembre 2008 qui l'a notablement aggravée au passage.
Les entreprises immobilières avec 22,5% de défaillances en plus par rapport à 2007 et les entreprises de la construction avec 21,8% sont les premières touchées par le retournement du marché et l'assèchement du crédit.
En effet, cette année le nombre de transactions immobilières, neuf et ancien confondus, devrait chuter de 25%. Cette chute est encore plus brutale sur le marché du neuf : -33,9% au 26 août selon la Fédération des Promoteurs Constructeurs. Paradoxalement, les prix de l'ancien ont continué de grimper de 3 ,6% pour les appartements et de 4,3% pour les maisons individuelles de juillet 2007 à juin 2008 avec des sommets : +10,1% pour les appartements à Paris et +10,5% pour les villas à Nice. Les propriétaires français font de la résistance ! D'ailleurs, les Notaires de France ne croient pas à une baisse très prononcée en 2009 « sauf si le crise financière devenait économique avec une augmentation brutale et volumineuse du chômage » même si la Chambre Nationale des Notaires, quant à elle, confirme « qu'une baisse des prix semble annoncée »
Pour le bâtiment, l'Institut d'études Xerfi, dans une note publiée jeudi, indique que l'affaissement des autorisations de construire entrainera une baisse des mises en chantier qui descendront vers le seuil des 350.000 en 2008 et sous la barre des 300.000 en 2009.
Cette semaine les bourses se sont remis à dévisser : mercredi ( 22 octobre ) après que les bourses asiatiques aient montré la voie avec des chutes de 6,79% à Tokyo, 5,20% à Hong Kong et 3,20% à Shangai, à New York le Dow Jones a perdu 5,41% et le Nasdaq 4,88%, et en Europe Paris a abandonné 5,10%, Londres 4,47% et Frankfort 4,46% et Madrid a perdu même plus de 8%.
La seule baisse rassurante est celle de l'euro qui, pour la première fois depuis 5 ans, passe en dessous de 1,30$ et qui permettrait d'amortir la récession chez nous.
Dans ce contexte, le sommet mondial du G20 qui se tiendra le 15 novembre prochain près de Washington peut devenir le second Bretton Woods appelé des vœux de notre Président qui a plaidé samedi dernier à Camp David pour un nouvel ordre financier international. Aujourd'hui, au sommet Asie-Europe, il souhaite que les deux continents présentent un front commun d'initiatives.
En France, Monsieur Sarkosy a annoncé hier, à Argonay en Haute Savoie, des mesures exceptionnelles de soutien à l'économie :
- La création d'un fonds souverain d'investissement à la française pour les entreprises stratégiques en difficultés ;
- L'exonération de tous les nouveaux investissements réalisés du 23 octobre 2008 jusqu'au 1er janvier 2010 à la taxe professionnelle « qui pénalise nos emplois, notamment nos emplois industriels » a dit le Président de la République. L'espoir de voir cet « impôt imbécile » ( selon Monsieur François Mitterrand ) enfin supprimé renait …
- La création d'un poste de « médiateur du crédit ».
L'Etat, à titre d'investissement direct, mettra 175 milliards d'euros sur la table pour financer l'activité économique.
L'heure est donc à la relance de l'économie, dans le monde et en France.
Ainsi que je l'ai déjà indiqué dans mon article du lundi 20 octobre intitulé « Le rachat de crédits, un atout anti crise » publié sur mon blog http://www.e-rachat-credit.fr/blog , la relance du crédit est sans aucun doute le premier levier à utiliser pour obtenir des résultats rapides, à commencer par une remontée du moral de nos compatriotes qui, aujourd'hui, l'ont dans les chaussures.
Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, Il faut être satisfait de voir que la consommation des ménages a rebondi en septembre avec +0,6%, ce qui la porte quand même à 1,5% sur un an. Il faut y voir l'effet de la baisse de l'inflation. Un petit peu de baume au cœur, c'est toujours ça de pris car de noirs experts économistes anticipent déjà une rechutepour ce mois-c ! Remarquons que, pour septembre 2008, 29 économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un repli de 0,1% des dépenses des ménages en produits manufacturés, qui représentent le quart de la consommation totale des ménages en France. Or, par rapport à septembre 2007, elles progressent de 1,5%.
Marc Touati, l'un des premiers économistes à avoir prédit la récession, veut cependant y voir un motif d'espoir pour 2009 : "Bien entendu, la récession qui a commencé au printemps dernier est loin d'être terminée", écrit l'économiste de Global Equities dans une note. "Pour autant, la progression de la consommation nous rappelle qu'il ne faut pas 'jeter le bébé avec l'eau du bain' et oublier les quelques bonnes nouvelles économiques des dernières semaines."
Je m'associe pleinement à cet optimiste raisonné.
Ainsi que je les mettais en avant dans l'article précité, la crise a entraîné trois mouvements qui sont très favorables à un redémarrage de la croissance économique l'an prochain :
- la chute du cours du pétrole ( depuis la mi-juillet, le baril de brut a perdu la moitié de sa valeur ), la baisse d'autres matières premières mondiales et même des prix à la consommation en France à la suite des mesures concurrentielles prises par le gouvernement contribuent à réduire l'inflation et favorisent donc le pouvoir d'achat des français.
- La chute du dollar rend nos entreprises exportatrices plus compétitives.
- La baisse des taux initiée le mois dernier et qui doit se poursuivre.
Pour gagner la lutte contre la récession, il faut donc soutenir la consommation des ménages français au moyen du crédit tout en les préservant du surendettement.
Parmi l'ensemble des crédits qui leur sont proposés, il en est un qui mérite d'être mis en avant puisqu'il répond à cette double adéquation : le rachat de crédit.
Pour tous les français qui sont raisonnablement endettés, notamment pour l'acquisition de leur résidence principale, et qui souhaite maintenir l'équilibre de leur budget, c'est-à-dire ne pas consacrer beaucoup plus du tiers de leurs revenus disponibles au remboursement de crédits, le rachat de créances leur offre la possibilité de financer leurs projets en respectant cet impératif.
Pour ceux dont l'endettement, excessif ou mal adapté à leur budget, entraîne des difficultés de remboursement ou altère leur confort de vie, voire même la qualité de celle-ci en raison de privations, le regroupement de crédits permet tout à la fois de rééquilibrer leur budget et de leur redonner du pouvoir d'achat sans risque de tomber dans le surendettement.
Le rachat de credit consolide les crédits en cours tant au bénéfice des emprunteurs que des établissements de crédits.
Les restructurations financières sont monnaie courante dans les entreprises et les collectivités ( remontées de dettes en haut de bilan pour garantir des fonds « permanents » à l'entreprise ou à la collectivité ou pour bénéficier de meilleurs taux).
Le rachat de crédits qui est bon pour des comptes sociaux l'est de la même manière pour les comptes privés d'un ménage.
En particulier en période de crise où la réduction des sorties des paiements obligatoires donne plus de souplesse et de tranquillité.
Cette crise menace l'emploi. Il est plus avisé et plus prudent de procéder à une restructuration financière au moyen d'un rachat de crédit qui permettra de réduire les sorties pour faire face au risque de chômage, d'autant que la plupart des crédits ne couvrent pas ce risque ou très partiellement. En cas de perte d'emploi, le regroupement de crédits risque de ne plus être possible du simple fait que les allocations de l'Assedic ne sont pas considérées par les organismes de rachat de crédit comme des revenus pérennes, ce qu'elles ne sont du reste pas.
Françoise FONDADOUZE
Gérante RAINBOW FINANCE Autre blog : http://www.e-rachat-credit.fr/blog
I
Françoise FONDADOUZE Gérante RAINBOW FINANCE http://www.e-rachat-credit.fr