Il n’y à pas un mois de cela je disais assez ouvertement que le CAC toucherait les 3.000 points, et tandis que les rebonds ressemblent de plus en plus à des soubresauts, nous y sommes pour de bon après des pointes de décélération à -9% puis -6% et aujourd’hui encore -7% aux alentours de midi. La bourse vient de prendre des G négatifs malgré les tentatives de renflouement opéré par notre bon président qui profite de l’attitude timorée de l’amie Angie pour apparaître comme le sauveur de l’Europe.
Une Europe qui ne profite pas du choc pour se remettre sur les rails. La réponse est diffuse, éparse, colossale mais assez peu coordonnée au niveau institutionnel. Acte manqué.
Sur l’image ci-dessous vous verrez que l’atterissage est bien plus violent qu’en 2000 après le pop de la bulle internet, entrainant dans sa chute ce que les médias ne cessent désormais de nommer “l’économie réelle”, découvrant comme un nouveau né qu’il existe bel et bien une économie irréelle voire même irréaliste..
Comme c’est beau un monde dans lequel le “4ème pouvoir” se couche tous les soirs en se mettant du collyre au sable dans les yeux. En lisant rezo ou bakchich, on est visiblement déjà dans le 5ème ou le 6ème. Et pourtant il n’y avait pas besoin d’un sixième sens pour anticiper ce qui arrive. C’est dire toute l’incurie de ceux qui aujourd’hui sautent sur leur chaise (sont pas bien grands) en criant “moralisons, moralisons, moralisons”…
Deux belles bosses sur le front des salariés