Les spartiates d'or et d'argent........

Publié le 24 octobre 2008 par Paniervolant




En voilà bien une vie de rêve !!
Et je continuais de m'asperger
de ce délicieux parfum Fidji
qui trônait en permanence
sur le présentoir de la boutique.


Oui, je sais, je donnais l'apparence d'une
personne peu professionnelle mais
détrompez-vous :
"J'étais devenue l'accessoiriste attitrée de
la maison en ce qui concernait les collections 
de prêt-à-porter."

C'était génial de superviser la répétition
des défilés de prêt-à-porter, assise à
côté du directeur artistique, M. Douvier,
devant le podium envahi par les mannequins
qui présentaient chaque modèle.
C'est là que ma mission commençait.
Je notais sur un grand cahier tout ce qui
me semblait à revoir ou à rectifier.
C'est très souvent que M. Douvier me
demandait conseil, j'en étais flattée, sans
avoir la grosse tête, car on sait très bien
que pour évoluer dans le domaine de la
création il faut y apporter du sang neuf.
Très souvent je donnais des conseils afin
d'accessoiriser tel ou tel modèle.

C'était une période où la diffusion de
prêt-à-porter en était à ses débuts chez
les grands couturiers, donc inutile de
vous dire qu'il n'existait aucune structure
de création pour les accessoires des défilés.

J'aimais particulièrement ce rôle qui
m'était attribué à chaque veille de
collection.
Après avoir supervisé chaque modèle,
je prenais note de ce qu'il fallait
trouver comme accessoire, pour
valoriser tel ou tel modèle.
Cela allait du chapeau, aux gants, sac,
 bijoux, ceinture ou autre objet etc...
J'allais donc rendre visite à notre
chef comptable, pas très aimable à
l'idée de me remettre cette énorme
liasse de billets de banque  (comme
si je lui arrachais le portefeuille), et
j'arpentais les grands magasins, mais
également les petites boutiques anodines
où parfois je dénichais des trésors...
C'était un shopping dont je me régalais et
que j'appréciais, parce que je choisissais
selon mes goûts et inspiration.

Ce qui me rassurait c'est que pour chaque
trouvaille ou objet déniché, je comblais
le directeur artistique.
Dans ce domaine, j'étais devenue la
spécialiste pour dénicher l'impossible.

D'où l'histoire des spartiates d'or et
d'argentque je trouvais hors saison.
Vous aimeriez savoir comment ?
Patientez donc pour la suite ................
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