A Dubaï il y a actuellement plus de personnel de chantier que de résident, et cela se comprend facilement quand on regarde les projets en cours et futur de cette ville à l’architecture démesurée. Dubaï veut devenir la première destination du tourisme de luxe. Pour y parvenir des programmes gigantesques ont été lancés tels que le Burj-Al-Arab, l’hotel le plus haut du monde, ou encore des îles artificielles comme The World ou Palm Islands. Cette année verra l’achèvement du gratte-ciel le plus haut du monde, le Burj Dubai.
Rien ne semble pouvoir arrêter cette ville boulimique de béton et de records. Les projets les plus fous d’architecture y naissent, tels que l’Al-Burj, gratte-ciel résidentiel et commercial qui devrait dépasser les 1200 mètres de haut. Ou Dubaïland, un parc d’attraction dont la surface devrait être le double du World Disney Resort d’Orlando (plus grand parc actuel avec 58 000 employés). Ou encore le Dubaï Mall, un centre commercial regroupant près de 1000 boutiques et qui devrait ouvrir cette année.
Afin de ne pas ressembler à un chantier perpétuel, la ville va limiter ces constructions à partir de 2020. Les droits des ouvriers étrangers ne sont pas respectés. Exploités, les ouvriers sont exposés à des températures qui dépassent les 55°c. A Dubaï, en moyenne, un ouvrier se suicide tous les quatre jours.
Source : Dubai-architecture.info, wikipedia
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