Pour l’heure, écrit Le Temps, la tempête boursière n’a que modérément atteint les prairies alpines. A l’optimisme du président de Mollens se joignent les déclarations successives des promoteurs qui, d’Aminona à Andermatt en passant par Champéry, font tout pour rassurer les indigènes suspendus à leurs promesses. Mirax traverse une période difficile dans la crise qui secoue le secteur immobilier en Russie, selon la presse économique moscovite, relayée par la Radio romande la semaine dernière. Mais «le projet à Aminona n’est en aucun cas menacé», communique Vladimir Marakutsa, directeur d’Aminona Luxury Resort & Village, relais de Mirax en Suisse. «Tous les prestataires en Suisse ont été payés, et Mirax a déjà dépensé des millions ici», renchérit Stéphane Pont. Autre avis avec Christophe Clivaz, politologue et professeur à l’unité de recherche et d’enseignement du tourisme au sein de l’Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB) pour qui «la crise aura assurément un impact ici. La plupart de ces projets sont financés par l’achat d’appartements contre un rendement garanti. Or, aussi bien les groupes que les investisseurs sont aujourd’hui concernés par la crise.» Un article en ligne ici.