Pour mettre un peu de joie dans son quotidien, Doukyo vous invite à découvrir une toute jeune marque baptisée Lygo. Quezako ? Et bien, Lygo est un acronyme pour « les yeux grands ouverts », une formule qui traduit l’engagement et la démarche éthiques et esthétiques de l’entreprise.
L’idée de la fondatrice, Nolwenn Buvat, est de valoriser le wax, tissu reflétant la culture populaire et urbaine de l’Afrique, et de l’introduire là où on ne l’attend pas. Sous ses doigts naissent ainsi toutes sortes d’objets aussi beaux qu’amusants : sacs (de 35 euros à 59), bijoux (20 euros) mais aussi bouillottes (24 euros) et poupées vaudou (15 euros).
« Chez Lygo, on a décidé de donner du travail, c'est tout, s’exclame la créatrice. Nous pensons que la dignité humaine passe par une place dans la société ». Et qui mieux que le coton peut faire vivre les Africains ? « En Afrique de l’Ouest, 15 à 20 millions de personnes vivent directement ou indirectement du coton, poursuit Nolwenn Buvat. Celui-ci constitue une source vitale de recette d'exportation pour un certain nombre de pays de la zone sub-saharienne et participe pleinement à l'économie nationale fournissant une base d'emploi à une grande majorité de la population active de la région ». Lygo vient donc soutenir la création d’infrastructures de transformation tout en apportant sa compétence en termes de design. En outre, la marque a confié la fabrication de sa collection automne-hiver 2008 à l’atelier Handicréation, qui emploie à Dakar vingt adultes handicapés moteur. Petit plus, sur chaque produit Lygo, figure le nom et la photo de la couturière qui l'a fabriqué.
Bref, née en mars 2008, Lygo est pleine de promesses. Pour répondre à la demande, elle annonce même déjà des articles pour la maison dans sa prochaine collection. Une affaire à suivre de près…