Peu de panache dans l’intervention du Premier
Sa défense de l’opacité financière de son bout de territoire confine à l’indécence technocratique en ces temps de chaos boursier. Sans doute qu’il peut se permettre la condescendance offusquée puisque l’argent sale accueilli dans les officines bancaires, dispensera le Luxembourg de toute perdition à l’Islandaise.
Il n’empêche. La France doit-elle perpétuer cette complaisance à l’égard de ces petits voisins (Suisse, Monaco, Luxembourg) ou doit-elle exiger un coup d’arrêt du secret bancaire comme principe, sous peine de rompre tous les accords bilatéraux.
J’apprends ce soir que France 2 vient de se coucher devant le premier ministre du Grand Duché : des excuses pour ménager le courroux du dignitaire… Minable.