Quand entrons-nous en récession ? Habituellement, celle-ci est confirmée lors d'un recul du PIB pendant deux trimestres consécutifs. Il est également possible de s'inspirer de l'indicateur développé par la revue The Economist. C'est simple et redoutablement efficace.
The Economist a simplement émis l'hypothèse suivante : Plus on parle de récession, plus on a le risque d'être effectivement en récession. Donc, plus on trouve de référence au mot " récession " dans les médias, plus on peut considérer être effectivement dans une phase de récession.
En utilisant Google Trends, un outil d'analyse indiquant les volumes d'articles et de recherches relatifs à un terme, le résultat est sans appel :
Une crainte de récession s'était manifestée en début d'année. Puis le calme est revenu ... avant la tempête financière de septembre qui a réveillé à nouveau cette peur.
On peut également élargir le principe pour le terme STAGFLATION par exemple :
Ou pour le terme SUBPRIME :
Alors, n'en parlons plus. Peut-être cela suffira-t-il à relancer l'économie.