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Un épisode bien sympathique mais rien de plus. A noter que ce fut le dernier épisode produit avant la célèbre grêve des scénaristes, mais heureusement la saison 4 ne s'arrête pas là, quelques épisodes viendront par la suite de quoi avoir presque une saison entière. L'innovation de cet épisode est Bailey au poste de narratrice volant ainsi la place à Meredith. Ce n'est pas la première que cette chose arrive, dans la saison 3 on a eu Cristina et dans la saison 2 George au poste de narrateur le temps d'un épisode. Et comme par hasard, à chaque fois cela passe bien mieux que Meredith qui débine ses conneries. Allez en tenir les conclusions que vous voudrez. Bien entendu, si Miranda fait la voix off, elle est également au centre de l'intrigue, et donc hérite d'un cas médical poignant qui aura le mérite de faire avancer les choses avec Tucker, son mari. Depuis plusieurs épisodes, on joue beaucoup sur leur relation fragile, mais pour autant, cela ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe. Le bébé de Miranda a un accident avec une étagère à la maison et se retrouve donc à l'hopital. L'occasion rêvé pour les deux d'affronter vraiment leurs problèmes, et même s'ils se rejettent mutuellement la faute, aucun n'est vraiment responsable de ce qui arrive, c'est finalement les aléas de la vie et aucun n'a voulu en arriver là. Une fois de plus, Bailey tombe le masque et derrière l'image de dur à cuire qu'elle véhicule, c'est quelqu'un de très sensible et de très humain qui ferait n'importe quoi pour sa famille, même si tout s'écroule autour d'elle en ce moment. La scène la plus forte est sans aucun doute celle qu'elle partage avec Derek, pleine d'intensité, Chandra Wilson est absolument parfaite comme toujours, et Patrick Dempsey également. J'aimerai le voir plus souvent dans ce type de scène crève coeur, plutôt que nous gonfler avec ses psychodrames avec Meredith. Si Tuck s'en sort, on ne peut pas en dire autant du mariage de ces parents, ils semblent dans une impasse, et finalement ils n'ont plus le coeur de se battre. Même si c'est Tucker qui la rejette vraiment à la fin en partant faire ses valises, ce sera sans doute interessant de voir comment Bailey va gérer cela. Mais la connaissant, elle cachera sans doute ses émotions pour ne pas craquer. L'intrigue en elle même est très belle, mais on aurait seulement pu éviter toute l'histoire avec la guérisseuse, sympathique au début, mais à la fin ça tourne au n'importe quoi. Pourtant c'est le thème de l'épisode, il faut garder la foi, mais j'ai vraiment trouvé cela lourd à la fin. On pose au départ la question entre la science et la foi, un débat interessant, mais ça fini mal avec Bailey qui demande à la guérisseuse de venir guérir son bébé, c'était vraiment de trop. Dommage car la scène en question est pourtant assez émouvante.
Les autres intrigues médicales sont très en retrait, et c'est normal, on insiste plus sur Izzie, et c'est une bonne idée d'exploiter le personnage de cette façon. On nous ressort le duo Alex / Izzie d'une bien jolie façon. D'ailleurs, on reparle une nouvelle fois du passé d'Alex et j'aimerai vraiment en savoir plus à son sujet car cela expliquerai sans doute de nombreuses choses vis à vis de son comportement. Izzie, elle se pose des questions, mais pour une fois de véritables questions sur sa vie et sur sa carrière. Il n'est plus question de George, on semble avoir définitivement enterré ce couple, on ne n'en plaindra pas, au contraire. Et de toute façon, je préfére voir Izzie dans les cas médicaux, étant la plus sensible et humaine des résidentes. Elle se demande si elle est vraiment faite pour la cardio, et surtout si elle est pourra s'imposer sans devenir une personne inhumaine comme peut l'être Cristina ou Hann. Karev l'aide à sa façon à prendre une décision concernant son futur professionnelle, et même s'il s'en défend, il peut être quelqu'un de bien de temps en temps. Par contre vis à vis de la cardio, l'attitude de Hann commence vraiment à être saoulante, oui on a bien compris qu'elle n'aimait pas Yang, mais là c'est vraiment trop, et j'aimerai presque que Cristina réagisse face à sa supérieure qui n'a que du mépris pour elle. Heureusement, Bailey s'en charge et j'ai adoré la façon dont elle a remis Erica en place, il faut dire qu'elle l'a bien cherché la vilaine. Le duo Erica / Callie est par contre assez amusant, notamment avec Mark au milieu qui fait tout pour coucher avec Erica. Dommage que le personnage en soit réduit à ce type d'intrigues, mais il faut dire qu'il n'est pas très sympathique, donc forcément.
Il y a bien sur Meredith et Derek vivant un perpetuel drame. Derek a embrassé Rose, la jolie infirmière de bloc, mais est toujours dévoué à Meredith à qui il fait part de ses gros projets, donc de s'installer dans une belle maison. Cela implique bien entendu une vraie vie de famille, un mariage, un bébé, une vie à deux quoi. Et bien sur, rien qu'en entendre parler, Meredith flippe à mort et cela n'a rien d'étonnant, car elle manque cruellement de repères, on commence à bien la connaitre depuis le temps. Finalement la révélation sur Rose n'a pas une grande importance, car comme le dit Derek, Meredith n'est pas prête à avoir une petite vie rangée et au fond, elle trouvera toujours une excuse pour empêcher Derek de s'approcher d'elle. Leur scène de rupture m'a fait beaucoup pensé à leur autre scène de presque ruputre en fin de saison 3, les reproches sont quasiment les mêmes, comme si rien n'avait changé depuis. D'ailleurs Meredith trouve toujours des excuses bidons, nous ressortant l'histoire avec Addison. Derek est dans le vrai, Grey n'a confiance en personne, pas même en Derek, mais même s'ils se séparent, je doute qu'on en reste là. On sait comment ils fonctionnent, ils sont malheureux ensemble, mais tout autant séparés, finalement on se demande comment cela pourrait s'arranger un jour. J'ose espérer qu'on les fera enfin tourner la page, et c'est en bonne voie avec Derek qui demande à Rose de sortir avec lui, mais je reste assez sceptique.
On fini avec le brave George. Débarassé enfin d'Izzie Stevens, on peut s'interesser au personnage et rien qu'à lui. Sa mère lui fait une petite visite à l'hopital, sauf qu'elle n'est pas au courant des divers evenements ayant eu lieu recemment dans la vie de son fils. La liste est assez longue entre son examen qu'il a raté, son mariage qui est un vrai fiasco, et sa liaison avec sa meilleure amie qui est déja terminée. Le début est d'ailleurs très marrant avec le quiproquo avec Callie. C'est un plaisir de revoir le personnage de Mme O'Maley, mais l'intrigue prend une tournure plus sérieuse et j'ai beaucoup aimé que George se remette en question de cette façon. Il n'est pas l'homme qu'il voulait être et il s'en veut apparemment pour tout ce qu'il a fait récemment. Il ne se reconnait plus et voudrait redevenir celui qu'il était avant, et finalement moi aussi j'aimerai retrouver l'attachant O'Maley des deux premières saisons, à la fois drôle et touchant. Premier changement, son déménagement, Bambi prend son indépendance, et cela il le fera avec Lexie puisque les deux internes ont l'intention de se prendre un appartement ensemble. Ca peut être sympa, à condition bien entendu qu'on ne nous dirige pas vers une autre liaison amoureuse, qu'on le laisse un peu tranquille après son mariage foireux.
Bilan : Un bon petit épisode mais rien de plus. On met surtout Bailey en avant, ce qui est un bon point, même si le reste est un peu en-dessous, à commencer par Meredith et Derek qui se séparent pour la énième fois. Malgré tout, je suis assez satisfait de cette saison 4 qui tient pour l'instant ses promesses, reste à savoir ce que nous reservera les épisodes d'après grêve.
Bonus : La bande annonce du prochain épisode.
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