Comme si c'était un blog!

Publié le 23 octobre 2008 par Caramelito

On ferait comme si OH! était aussi un blog, et comme si j'y racontais ma crise à moi, comme dans un journal intime. Ouais, un truc de ouf', c'est trop dingue, Sergio. Si je le faisais, je la jouerais genre haïku, ou haïkon, enfin court, quoi! Sinon, ce serait pesant pour une radio d'humour (qui concourt aux BOBS, qui est dans le Guide Télérama 2009, reconnue par la profession, et tout ça)! Tentons quand même un post, soyons fou!

Episode 1 (aujourd'hui, il y a dix minutes): je viens de faire quelques pas dans la rue, après une journée de boulot sur l'écran (montage, mixage, écriture, maquettes pour trouver du taf, deux ou trois mails). Voici ce que je pense.

Temps 1: pourquoi ai-je cette vague envie de pleurer, qui me ferait presque plaisir, sur le moment, sans doute rapport aux chaudes larmes, qui doivent faire chaud quelque part, ne serait-ce que sur les joues? Je me dis "c'est con, Serge! Quelqu'un est capable de te venir en aide pour te consoler, et à coup sûr, il aura mauvaise haleine, et pas de gros nichons", annulons le sanglot. Temps 2: Je me dis "Ben, y a qu'à tout péter, faire la révolution, et on verra après, c'queu y a. Ouais,mais pas avec Besancenot. Il est cap' de tout me réquisitionner le peu qui me reste, juste pour une brève érection révolutionnaire. C'est comme un plan cul avec Arlette. Pas jouable. En plus, je ne veux pas assister à une érection de postier. La vie est déjà asssez compliquée. Temps 3: en fait, il faudrait tout faire péter, mais sans Rouillan et Ménigon (qui ont l'air un peu fatigués, et la mine chafouine), et pas dans le sang, vu que je déteste l'odeur. Temps 4: après l'explosion, on ferait comme Bruce Willis. On verrait où en sont les écorchures, les blessures diverses. On ferait appel à des infirmières genre comme à la télé, pour une aventure un peu sexy, et on filerait en roulant des patins, goguenard, à une bombe sous les sunlights. Temps 5: On ferait tout comme avant, en recherchant ses affaires dans les gravats. Parce que c'est pas parce qu'on est révolutionnaire qu'il faut arrêter tout ce qui fait rire (mp3, boeuf bourguignon, sexe, cinéma hollywoodien classique, jambonneaux, morteau, frites, rock'n'roll...).

Suis-je vraiment révolutionnaire? Pourrais-je prendre un p'tit déj' décontracté avec Daniel Mermet? Vous voyez que bien des questions cherchent leur réponse, un chien sa chienne, et moi ma sérénité.  

A+

SF

P.S.: il est temps que je retrouve du boulot, moi...