Je crois que ce n'est plus un secret pour personne j'ai une tendresse particulière pour les femmes de Haïti vivant en Guyane. J'ai appris à les connaître lors de nos séances d'alphabétisation.
Sous des allures nonchalantes, elles sont courageuses, volontaires, têtues, généreuses à l'extrême.
Nous en avons eu des fous rire, des prise de bec et des débordement d'amour.....
En ce moment nous parlons beaucoup de la condition de leur familles restées sur l'île.
La vie est difficile, très difficile, les mandats envoyés arrivent parfois, d'autres sont "détournés". Angoisse, inquiétude sont les maîtres mots dans les rue et cités de Cayenne, on emploie les noms de "cité" ou "rénovation urbaine" pour éviter de dire taudis et bidon ville, peut importe le terme la misère y est la même, il n'y a pas de crasse propre !!
Je viens de lire ce texte de septembre 1993 sur le cochon noir de Haïti et j'avais envie de partager avec certains d'entre vous en ces temps de menace de famine mondiale.
Et comme le monde est ce qu'il est, je vous dis à bientôt pour une terrine de parépous suivie d'un blanc manger coco traditionnel