Magazine Golf
Je suis franchement déçue par un article écrit par Sophie Giquel à propos de la décision de l’anglais impératif sur le LPGA. Pour elle, c’est un élément indéniable et que c’est normal de parler la langue du pays dans lequel on travaille (je cite). Le rôle des joueuses est de s’exprimer en anglais avec leurs partenaires et de répondre aux questions des journalistes donc la règle est normale. Mais on parle de quoi ? On parle de sport ou de business ? J’ai suivi des opens masculins et féminins, même l’Evian Masters et c’est rarissime de voir les joueurs parler entre eux. Les exceptions sont des joueurs de même nationalité, et encore !!! Surtout côté nanas, elles ne se font pas de sourire. Ils ou elles s’accordent des signes pour jouer à leur tour sur le green autour des trous mais cela ne va pas plus loin. Secondo, parler aux journalistes : mais on s’en fout des journalistes ! Ce ne sont pas eux qui tapent la balle et ils disent ce qu’ils veulent même si on s’exprime dans leur langue alors il faut arrêter la soupe aux langues de bois. Je maintiens ma position : l’idée d’imposer l’anglais est plus une barrière pour les asiatiques et une questions de business qu’une simple idée d’égalité de je-ne-sais quoi car le sport est le sport, si on met une barrière, on peut en mettre 100 sur les mêmes principes. Enfin la dernière trouvaille de Sophie Giquel est qu’ « il est difficile pour un asiatique d’apprendre l’anglais…Imaginez qu’on vous force à apprendre le coréen ». Mais, qu’est-ce qu’elle nous pond la miss Golf franchouille là ? Souvent les asiatiques (toute nationalité confondue) parle mieux l’anglais qu’un Français et pourquoi pas apprendre le chinois ? Des écoles de commerce à Paris le mette en seconde langue obligatoire. Moi-même j’essaie d’apprendre le japonais. Alors franchement, le mot de Giquel à la page 29 d’un mag de golf à 1 euros ne valait vraiment pas la peine d’être là. Allez Sophie, joue, essaie de ramener quelquechose, je t ‘écouterai après.