Je vous livre la participation de mon ami Michel (pour ceux qui sont sous IE car cette partie ne s’affiche pas), qui est déjà intervenu sur ce blog. Je le remercie pour cette participation, il développe des idées auxquelles je n’avais pas pensé.
Pourquoi tant d’acharnement à faire travailler les gens le Dimanche ?
Pourquoi cette majorité revient-elle en arrière sur ce qu’elle avait promis ? Autrement dit, quel intérêt intérieur, sournois, trouve-t-elle à la faire ?
Pour hausser la consommation ? Comme Angélita, je ne le crois pas. L’étalement des plages d’ouverture ne saurait compenser l’aplatissement chronique de la bourse des clients. Non, il y a autre chose, quelque chose de fondamental.
Et cette autre chose, n’est que la lutte enragée des sectaires et des destructeurs de la Culture. Car le Dimanche est avant tout une affaire de Culture. Pas seulement une affaire de Culture religieuse, mais de Culture tout court : le Dimanche appartient à tous. C’est le jour du repos, c’est le jour acquis de haute lutte pour ceux qui se sont battus pour que l’on respecte à nouveau en France le repos obligatoire que les grands groupes industriels au XIX° siècle avaient supprimé.
Or quel repos, y-a-t-il lorsque les autres font du bruit ? C’est valable pour les jours de congé !
Mais le jour fixe du Dimanche est une base fondamentale et la remettre en question est un reniement de la dignité humaine. Lorsque le Dimanche aura disparu, il n’y aura plus un jour de la semaine pendant lequel tout se repose : la Ville, la rue, le monde. Ce sera le bruit permanent partout, qui est l’un des moyens de rendre folle et soumise la population. Et quel repose y a-t-il, si la possibilité de retrouver sa famille et ses amis devient une gymnastique impossible ?
Je suis d’accord bien entendu aussi avec les arguments développés par Angélita. Tandis que la pression au travail augmente, au point d’être insoutenable dans certaines entreprises, il est évident que le volontariat du Dimanche n’est qu’un déguisement. Un moyen, aussi de ne pas augmenter les salaires : dorénavant, pour gagner plus, il faut accomplir un travail supplémentaire.
D’augmentation réelle des salaires, à l’horizon, il n’y a pas!
Le travail du Dimanche, même sur la base du volontariat prétendu, ne tient pas debout. C’est une fois de plus la preuve que ceux qui prétendent décider ne sont pas à leur place.
Nous attendons avec impatience vos commentaires, auxquels nous répondrons, moi en note et Michel dans les commentaires.