Comme au Panama, aux Turks & Caicos, cette dernière escale (normalement) est avant tout consacrée à préparer la dernière partie du trajet. Ravitailler, réparer les diverses avaries plus ou moins benignes, avec en priorité le remplacement des haubans abimés et la refection de notre étanchéité de fortune qui commençait à être plus que limite la dernière semaine. Heureusement que nous avons une bonne pompe de cale et que j'en ai achetée une de secours aux Turks.
Horta est particulièrement agréable. Joli port typiquement portuguais. Les habitants sont charmants, tout est accessible à pied, la vie est particulièrement bon marché, la nourriture excellente et les bars vivants. Surtout, le tourisme de masse n'a pas encore sévi ici. Etonnant car cet archipel est au moins aussi beau que Madère, portugais et isolé lau milieu de l'Atlantique lui aussi mais désormais devenu une destination de voyages organisés. Je prie pour que cela reste aisni le plus longtemps possible, au moins jusqu'à ce que j'y revienne avec un peu plus de temps pour en profiter.
A nouveau de belles rencontres: les marins du Beautemps-Beaupré, navire militaire "blanc" du SHOM arrivé le même matin que nous. Ils nous font visiter leur bâtiment, nous expliquent leur passionant métier, nous racontent leur campagne de sondage à Madagascar, nous dépannent de quelques outils boivent des bières avec nous chez Peter. Nos voisins de ports, canadiens et propriétaires d'un superbe Garcia de plus de 55 pieds sont aussi particulièrement sympas. Le père, sa copine et son fils nous filent un coup de main et nous retrouvent chaque soir pour festoyer. Le temps passe vite, la fin du mois approche et je veux partir le plus rapidement possible malgré la tentation de lambiner sur le retour dans d'autres îles de cet archipel si préservé. Nous garderons au moins une journée avant le départ pour visiter l'ïle.