A vouloir trop en faire, les “tireurs” embusqués se prennent parfois les pieds dans le tapis. C’est un peu le sentiment éprouvé en observant la “saga DSK” de la semaine. Il y aurait comme une odeur de “lynchage à l’américaine” organisé pour éliminer ou déstabiliser le Français, que ça ne m’étonnerait pas.
On objectera, à juste titre, qu’il n’avait pas à “dégainer” sans précaution, certes. Nombreux seraient ses amis l’ayant dûment prévenu pourtant, que les écarts de braguette étaient moins bien ressentis, outre atlantique que dans notre bonne vieille Europe.
Mais enfin, au bout du compte, certes notre Dominique a trompé Anne avec une hongroise, il l’avoue et Anne a pardonné dit-on, point barre : pas de quoi en faire un “fromage international”! En France on en rigole, mais pas aux States!
Non content d’un premier effet, le Wall Street Journal a voulu en remettre une couche en révélant que Dominique Strauss-Kahn était visé par une deuxième enquête pour abus de pouvoir. Le FMI a volé au secours de son directeur général. “Il n’y a pas de preuve de favoritisme dans cette affaire et l’enquête a prouvé que les procédures habituelles du FMI ont été suivies concernant ce stage de deux mois”, a déclaré l’institution. En fait, beaucoup de bruit pour pas grand chose.
Mais alors, à qui profite ce crime, car il y a bien crime contre le Français directeur du FMI, à un moment stratégique pour le système financier international, un moment de réformes de fond sur lesquelles DSK a sans doute des idées qui ne plaisent pas à tout le monde. Des réformes audacieuses ont déjà été engagées d’ailleurs, essayant de mettre un terme à un fonctionnement trop dispendieux. Ça ne doit pas plaire non plus à tous.
Aux États Unis, le cul tue ! Allons-y pour le cul! Avec DSK, en plus, c’est facile, il aurait la braguette agressive. Mais à vouloir trop en faire, avec en particulier la seconde affaire vite éventée, les “snipers” ont sans doute dépassé l’objectif recherché et ils se sont mis à découvert. Pas malins.
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