Le dernier match amical de l’équipe de France de Football – événement culturel et fondateur de notre république s’il en est – a fait naître un débat politico-sportif sans précèdent depuis le coup de tête de Zizou.
En effet, quelques centaines (selon la police, plusieurs milliers selon les organisateurs) de jeunes d’origine magrébine, et défavorisée si l’on en croit les spécialistes, ont chanté la marseillaise.
La voix de l’interprète Laam, convoquée pour l’occasion, a vite été couverte par la clameur publique. Les réactions des principaux dirigeants politiques et sportifs ne se sont pas faites attendre : Bernard Laporte dénonçait une « atteinte aux symboles de la République », Michel Platini déplorait « qu’on foule ainsi les valeurs du Football » tandis que Michelle Alliot-Marie annonçait que des poursuites allaient être engagées contre les fauteurs de troubles.
Une action forte devrait être engagée dans les semaines à venir : si les spectateurs chantent à nouveau l’hymne national, le match sera arrêté, les responsables politiques quitteront immédiatement l’enceinte sportive, le stade sera évacué par les forces de polices. Toute personne non qualifiée, c'est-à-dire non détentrice d’une autorisation délivrée uniquement par le conservatoire national de Paris, se verra interdite de chanter ne serait ce qu’une strophe de la Marseillaise.
Tout juste sera-t-il permis de siffloter au moment des hymnes nationales.
Mo²…