Magazine France

Le retour des chaises à porteurs

Publié le 22 octobre 2008 par Rebus

 L'homme de la Réforme et de la France en avant, droit dans le mur, nous prouve encore son attachement à la modernité la plus radicale.

 La preuve, il vient de nommer Balladur, ce visionnaire reconnu, à la tête de la réforme des collectivités locales. Est ce que Balladur a une tête de réforme, d'abord ? De réformé peut être, il est surtout le visage peu avenant de la précédente récession, celle de 1993.

 Ok, d'aucuns, taquins, voire carrémént mesquins me diront que l'économie française de l'époque avait commencé à boire le bouillon sous Bérégovoy (comprende l'allusion ?)

 Il n'en reste pas moins que Balladur à cette époque, fit de sacrés dégats. On trouvait un certain Nicolas Sarkozy d'ailleurs aux Finances à l'époque.

Un ministère (ou plutôt secrétariat d'état) qu'il laissa totalement (il étant le petit Nicolas) dans le rouge et avec un record d'envolée des déficits qui ne fut battu qu'en 2004 par un ministre  répondant au nom de Sarkozy Nicolas, peut être le même.

 Sarko nomme donc son maitre à penser .

 Triste destin pour Édouard qui se voulut président et se retrouve aujourd'hui à l'administration des chefs lieux de cantons.Le retour des chaises à porteurs

 Il n'en reste pas moins que toutes les ornières économiques dans lesquelles nous nous embourbons sont celles de routes dépavées dès 1993 par ce cher Grand Mamamouchi. sarkozy n'a rien d'un moderniste, seuls les gens  dotés de peu de mémoire ou trop jeunes à l'époque peuvent le croire.

 Toutes  les recettes utilisées sortent du catalogue Balladur, elles ont juste été vendues avec plus de com et un produit plus jeune et agité. Mais c'est toujours une politique à la Guizot.

 C'est d'ailleurs un type de droite, villepiniste certes, mais de droite, Jean Pierre Grand qui s'alarme de cette imprégnation de la pensée balladurienne, disant  de lui qu'il "tient une fois de plus la plume de la majorité".

 Bon, Édouard, je vous demande de vous arrêter.

 On a dit non en 1995, il faut partir maintenant

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Rebus 21 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte