Éditions Belfond, 2007, 408 pages.
Traduit de l’américain par Valérie Bourgeois.
Mariam à 15 ans, c’est une « harami » une bâtarde. Après le suicide de sa mère, elle se trouve mariée de force à un homme exécrable de trente ans son aînée qui l’oblige à porter la burka en la maltraitant, car elle ne parvient pas à lui donner un héritier.
Rescapée d’un bombardement, Laila, une jeune afghane de 14 ans, trouve refuge chez Mariam et Rachid, ce dernier décide de l’épouser. D’abord rivales, elles vont devenir complices dans le malheur, car Laila subit la même cruauté.
Toutes deux, dans un pays ravagé par la guerre où les talibans imposent leurs lois barbares, inhumaines, brûlent les livres, interdisent tout simplement de vivre, vont s’allier pour essayer de fuir cette tyrannie, en espérant trouver la liberté.
Le premier mot qui me soit venu à la bouche en refermant ce livre et essuyant mes larmes est « Magnifique ! ». Après « Les cerfs-volants de Kaboul », l’auteur a encore su me toucher, il nous ouvre les portes de l’Afghanistan et à travers le regard de Mariam et Laila, c’est toute l’histoire politique et religieuse d’un pays qui défile sous nos yeux.
On s’attache à ces femmes, on crie, on pleure avec elles et il est impossible de refermer ce roman sensible et plein d’émotion sans savoir si un jour elles reverront se lever sur Kaboul les mille soleils splendides.
Merci Martine d’avoir fait voyager ce livre.