C'est probablement la période la plus bénie du voyage, celle où tout va bien. Moyennes exceptionnelles, pas de bruit. Nous en avons oublié le bruit du moteur. Les panneaux chargent plus qu'il n'en faut vu notre consommation d'energie spatiate (pas de frigo, juste le pilote et les instruments, parfois les feux); Jim à moins peur; Jérôme, égal à lui même, assure, Le canot regorge de bonne bouffe et se dirige trout seul à pleine balle vers les Açores. Pas trop de soucis sinon les haubans à surveiller.
ça pourrait durer toujours. Je ne suis d'ailleurs pas pressé d'arriver car cette routine hauturière me va plus que tout. Si simple, tellement en prise sur la vie. J'aimerais que cela dure encore et encore.
Jim conserve son habitude de crier au loup dix fois par jour, mais, à part les torons des habans qui me soucient et que je vérifie toutes les 3 heures, je suis zen. dieu que c'estr bon...