Voici donc nos deux comiques qui franchement n’ont pas peur du ridicule : en trouvant finalement que ces fameux bonus bancaires sont inacceptables et méritent donc une correction législative, ils nous font simultanément passer le taux de rendement minimum LPP à deux pour-cents dès 2009. Autant dire à rien voire moins que rien en période d’inflation notamment.
«L’abaissement peut être qualifié d’incontournable vu la situation sur les marchés financiers», nous raconte justifie le Conseil fédéral.
Il est en tous cas une chose qui ne cesse d’être incontournable de sa part: la façon d’empapaouter le peuple à semaines et journées faites.
A se demander si la LPP a encore un sens et si tout ne va pas filer définitivement dans le soutien irréfléchi de UBS-BNS Cayman, ce géant en gestation de l’imbécillité politique, économique et financière.