Déjà quelques conclusions feront sourire certains par l’évidence vécue en région et peut-être même dans les grands centres à des niveaux différents.
On y retrouve entre autres dans ce rapport que:
« certaines critiques s’expriment plus particulièrement à l’égard de ces médias dont un ratio trop élevé de publicité et un rapport de proximité pouvant engendrer des relations conflictuelles entre les professionnels de l’information et les différents acteurs locaux, allant même parfois jusqu’au chantage lié à l’achat publicitaire.»
Quand à la présence des blogues et le phénomène du journalisme citoyen, le rapport conclut que c’est une mode. Une question alors ? Pourquoi tous les médias ont investit tant d’argent dans leur plate-forme de blogue en soit et que tout devient architecturé comme des blogues? Pourquoi aussi alors est-ce que le DGE en fait des boutons ? Encore un fois, on constate que le web est mal connu ici au Québec et que les technologies font encore peur. Rappelons-nous la peur des secrétaires face au traitement de texte au début des années 80. Il faudra éviter de tomber dans la connerie et tenter de tout règlementer.
«Phénomène de mode pour plusieurs participants, les citoyens
reconnaissent tout de même que les blogues démocratisent les débats de
société, permettent de mesurer l’avis des citoyens et de prendre le pouls
sur certaines tendances. Certains sont bien documentés, mais il s’avère
difficile de modérer et de vérifier les propos. Une interrogation émerge
quant aux blogues de journalistes : ne visent-ils pas à faire l’autopromotion
des journalistes et à participer au phénomène de vedettariat? Finalement,
la qualité des blogues varie selon la source (entre le journaliste
professionnel et le citoyen qui livre ses pensées et opinions) et selon la
présence ou non d’un modérateur.»
Enfin le Conseil présente la finale que tous attendent toujours: Son financement devrait être accrue et soutenu par les gouvernements et que l’on fasse encore des lois pour protéger quelques syndicalistes nerveux. Il faudra se rappeler que toute notre économie est bâtie pour vendre et consommer. Même les journalistes n’y échappent pas. Ils sont les nouveaux vendeurs de la décennie qu’on le veuille ou pas.