Cornelius Castoriadis disait quelque part que l’écologiste qui désirait s’exiler dans une cabane dans une forêt avec comme seul luxe une petite radio transistor ou une montre emmenait en fait avec lui toute l’infrastructure technico-industrielle moderne.
Cette boutade révèle en fait toute la vacuité de l’écologie et la malfaisance du bourrage de crâne sur le « réchauffement de la planète ». Il est amusant de penser que rien que pour exister et répandre leurs nuisances, les écologistes sont totalement dépendants des modes de production et de consommation qu’ils dénoncent. Ainsi, les innombrables blogueurs qui distillent quotidiennement leur vertueuse soupe écolo sur le net semblent ignorer que l’étalage de leur bonne conscience durable nécessite toute l’exploitation des ressources naturelles et humaines, toute la consommation d’énergie, toute la circulation automobile, ferroviaire, aérienne, maritime, etc., etc. qui a permis à leur ordinateur bon marché d’arriver sur leur bureau qui lui-même a nécessité tout ce qui précède pour arriver dans leur maison bien chauffée et dotée de tout le confort moderne « soucieux de la préservation de l’environnement » qui elle-même … et ainsi de suite jusqu’à n’en plus finir.
En plus, les rares effets « bénéfiques » de la pensée écolo, comme le recyclage par exemple, ne font qu’augmenter la rationalisation, l’efficacité et donc l’expansion de ce même système technico-industriel.
W.