1967 : Repeignons l'écran du cinéma français en rouge, les armes à la main et gloire à Mao, le timonier (La Chinoise - Jean-Luc Godard)2008: Repeignons l'écran du cinéma français en rouge, les armes (de la poésie) à la main et haro sur Mao, le petit patron interprété par le réalisateur (Dernier Maquis - Rabah Ameur-Zaïmeche)Bon, encore une fois faire le malin avec ces petites analogies, mais n'ayant pas vu La Chinoise, ça risque de ne pas aller bien loin...En revanche, il est un autre point commun entre eux deux, celle de faire de chacun de leurs films,
Fuyant, mouvant, instable, Dernier maquis est à l'image du lieu où il prend place: la cour d'une entreprise de palettes, où celles-ci constamment déplacées et ré-assemblées dessinent autant de petits théâtres sociaux.Un jeu de construction, réassemblage qui dissocie les pièces (travail, religion, syndicalisme et pour aller vite, toutes les formes du collectif) pour mieux chercher de nouveaux assemblages.
Mais au-delà de ça, le motif de la palette en évoque un autre récurrent dans l'architecture arabe: celui du moucharabieh